Bourgogne
Face à l'accélération climatique, les écologistes appellent à une mobilisation générale pour massifier les solutions d'adaptation
Publié le 03 Avril 2024 à 19h23

Le changement climatique exacerbe les phénomènes météorologiques extrêmes et la fréquence des catastrophes naturelles. Dans les pays du sud, ouragans, inondations, cyclones privent d’ores et déjà des populations de leurs zones d’habitation et provoquent des migrations. Des pans entiers de zones côtières sont rayés de la carte.
Les crues en Hauts-de-France, dans le centre Ouest et depuis ce week-end en Bourgogne-Franche-Comté (Saone-et Loire, Côte d’Or et Yonne), engendrent des dégâts économiques et psychologiques.
Après chaque épisode de crues, vient le temps de l’analyse et du débat autour des catastrophes naturelles, pourtant ces phénomènes sont connus et s’accélèrent.
Face à la détresse et le désarroi des victimes, depuis ce week-end en Bourgogne Franche-Comté (Saône-et-Loire, Côte d’Or et Yonne), il est temps d’écouter les propositions issues de travaux scientifiques ou encore de retours d’expériences documentés.
Si M. Accary, président du Département de Saône-et-Loire, cherche, à juste titre, des explications à la présence d’arbres et de morceaux de bois dans les rivières, le prétendu non-entretien des fossés, si rassurant soit-il par la simplicité de la solution, est évidemment bien faible face à la réalité des faits, et bien insuffisante pour gérer les risques et expliquer l'impact économique et social des crues.
Dans un premier temps, la lutte pour réduire les émissions de CO2, et toute la décarbonation de nos économies, sont les seules solutions pour protéger les habitants d'une aggravation à venir, en agissant à la racine sur les plus gros postes d’émission (transports, bâtiments, alimentation…) et espérer réduire l’intensité des phénomènes naturels.
En matière d’adaptation, l’enjeu est bien d’engager collectivement le passage d’une culture d’aménagement du territoire et d’urbanisme où l’étalement urbain n’ont fait que provoquer et démultiplier le ruissellement de l’eau (imperméabilisation des zones urbaines et industrielles, arrachage des haies, drainage des champs, cultures et vignes sans couverture de sol…) à l’urgence de ralentir l’écoulement de l’eau par des sols vivants pour absorber les pluies, via la réimplantation de haies capables de ralentir les ruissellements et, autant que possible, la gestion de la pluie à la parcelle en zone urbaine.
En parallèle, la culture du risque mérite d’être plus présente dans notre quotidien. Au-delà de la gestion des crises, il convient de poser la question de l'avenir du bâti et aménagements existant dans les zones inondables. Face à des crues récurrentes, qui touchent les habitations comme les entreprises, mettre l’ensemble des biens hors d’eau n'est pas toujours facile, c'est pour cela qu'il faut que l'Etat et les assurances généralisent l'accompagnement à l'évaluation des risques pour le bâti et financent soit des reconstructions résilientes, soit des délocalisations.
Toutes ces solutions existent et méritent d’être amplifiées. Les syndicats de rivières, les syndicats en charge de la question de l’eau sont des acteurs formidables de l’adaptation climatique, de prévention des risques (inondations comme sècheresses) et de concertation pour construire avec l’ensemble des parties prenantes ces solutions d’adaptation qui nécessitent des moyens importants et une méthode adaptée. Les besoins en travaux pour permettre à nos territoires d’amortir les chocs sont immenses. Je le constate tous les jours dans mon mandat. L’heure est sans doute venue de renforcer nos dispositifs et équipements pour réduire les vulnérabilités et faire que nous puissions vivre, bien, décemment, en sécurité, malgré des pluies intenses qui sont, d’ores et déjà et pour longtemps, notre quotidien.
Claire Mallard, présidente du groupe Écologistes & Solidaires
Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté



-
Florent Pagny vient d'acquérir une demeure fortifiée de Côte-d'Or
-
Nouveau commerce à Chalon-sur-Saône : ‘ La friterie’, venez déguster des frites cuites à la graisse de bœuf !
-
Lors de l’incendie du 5 rue Carnot à Chalon-sur-Saône , un commerçant non sédentaire porte secours à une personne en situation de handicap et la sauve !
-
Le coup de gueule de Châtenoyens en colère.
-
On a retrouvé Lydia !
-
"Madame la Présidente de Région Bourgogne Franche Comté : Faites le choix des entreprises et de l’emploi !" lance le MEDEF de Saône et Loire
-
Une quarantaine de véhicules contrôlés ... et des délits à la clé ce vendredi à Chalon
-
Les gourmandises de Virey : un monde fou à l’ouverture de la toute nouvelle boulangerie d’Anaëlle et Franck Letourneau
-
Jeudi 13 février à partir de 10 heures, venez assister à la cérémonie d’ouverture et au lancement de la 9e édition du concours international franco-suisse quadrettes vétérans
-
La société CMPHy pose la première pierre de sa future usine sur SaôneOr
-
"Retraités, attention danger" pointe la CFDT retraités de Saône et loire
-
Une blessée prise en charge après le début d'incendie dans un appartement rue Carnot à Chalon
-
Du changement au sein de l'association des commerçants de la Citadelle
-
Travail paysager à Châtenoy le Royal ?
-
À la Thalie, Samy, le nouveau propriétaire de Mister Minit, propose une flopée de services dont on a tous besoin un jour ou l’autre !
-
Soirée Saint Valentin "Chez Louis".
-
La modernisation de la gare SNCF de Chalon sur Saône se poursuit avec une nouvelle enveloppe de 2,4 millions d'euros
-
TRIBUNAL DE CHALON - Il la frappe parce qu’elle se drogue
-
Embarquez pour une nouvelle aventure avec le Casino JOA de Santenay
-
Le chantier du Quai de la Poterne avance à grands pas
-
Saint Rémy : Inauguration de la patinoire et des festivités de "Place à l’Hiver".
-
TRIBUNAL DE CHALON - L’ombre d’un réseau criminel plane sur l’audience