Chalon sur Saône

Débrayage des salariés devant le centre d'appels Comdata de Chalon-sur-Saône

Débrayage des salariés devant le centre d'appels  Comdata de Chalon-sur-Saône

Ce vendredi matin, les salariés du site Chalonnais de Comdata ont débrayé une partie de la journée. Les salariés réclament le versement de la prime Macron mais la direction ne veut rien entendre. Plus de détails avec Info Chalon.

Il y avait comme de la friture sur la ligne, ce vendredi, au centre d'appels Comdata (ex-B2S) de Chalon-sur-Saône.


En effet, les salariés du site, situé 8 Rue Georges Eastman, étaient appelés à débrayer aujourd'hui, à l'appel de SUD PTT 71.


À l'occasion de cette journée d'action organisée sur la vingtaine de sites français de Comdata Group, les manifestants qui demandent plus d'efforts dans l'aménagement des horaires et une plus grande adaptabilité, dénoncent des cadences de travail infernales, des pressions de la direction et des donneurs d'ordre de plus en plus exigeants (Canal +, Engie, MAIF, Orange,SFR...).


Alors que les négociations salariales sont en train de se discuter (NAO)*, les salariés de la plate-forme téléphonique s'attendaient à toucher la fameuse prime dite Macron. Ils exigent également son versement, ce que la direction du groupe leur refuse.


Pour eux, c'est «la goutte d'eau qui fait déborder le vase».


Cette «prime exceptionnelle Macron de fin d'année» est défiscalisée et exonérée de charges sociales.


Les 25 manifestants du centre d'appels sont restés à l'entrée, soutenus par des Gilets Jaunes du Chalonnais et des membres de l'Intersyndicale (CGT, FO, SUD-Solidaires et FSU), avant de retourner au travail.


Numéro 3 des centres d'appels en France et détenu par Carlyle Group, un des plus grands fonds de pension américains, Comdata Group pèse plus d'1 milliard d'euros au niveau mondial et 300 millions d'euros au niveau français.


(Photos gracieusement fournies par des manifestants).


* Négociations annuelles obligatoires.

 


Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati