Opinion

Une habitante du quai Gambetta à Chalon sur Saône interpelle le maire sur la taille des arbres

Une habitante du quai Gambetta à Chalon sur Saône interpelle le maire sur la taille des arbres

M Le maire

 

Je prends connaissance ce mardi 9 juin, des communiqués que vous avez adressés à la presse à la suite des chantiers d’élagage réalisés sur les quais de Saône la semaine dernière. « L’élagage doux» dont il est question, ne s’est apparemment pas appliqué aux tilleuls de la petite place menant vers la rue des Lancharre (voir photo jointe).

 

 Mais qu’avaient donc fait ces tilleuls pour mériter un tel traitement ?

 

Alors que l’entreprise lyonnaise Pothier, mandatée par la municipalité chalonnaise, a littéralement amputé les arbres de cette petite place, le chantier qu’elle a laissé mercredi 3 juin est désolant. Même les jardiniers des espaces verts à l’oeuvre pour ramasser les branches étaient consternés !

 

Fin mai quand il faisait si chaud, ces beaux arbres offraient leur ombre, leur fraîcheur et leur bonne odeur aux habitants du quartier et aux promeneurs. Désormais, ils se retrouvent rasés, tout nus ou presque. Disparus l’épais feuillage, il ne reste que du bois.

 

Affaiblis par des tailles désormais annuelles*, opérées en fin de printemps voire début d’été (une période où l’on ne taille pas les arbres à moins de vouloir les affaiblir), les tilleuls vont devoir puiser sur leurs réserves pour surmonter le choc. Après deux années très sèches et très chaudes (2018-19), il n’est pas sûr qu’ils puissent le faire tous les ans ! 

 

Un tel acharnement interpelle alors que selon tous les météorologues, nous sommes en train de basculer dans une nouvelle ère climatique où les sécheresses et canicules estivales deviendront récurrentes. Quelle est donc l’intérêt et l’objectif de ces tailles plus que sévères, opérées à contre-période ?

 

Merci M le maire de m’éclairer sur ce point.

Cordialement

 

Anne Bréhier

Citoyenne consternée, riveraine du quai Gambetta

*il n’y a pas si longtemps, elles n’étaient pratiquées qu’une fois tous les trois ans