Agglomération chalonnaise
Anthony Favier a fabriqué la guitare électrique que vous verrez dans « The Voice » !
Publié le 10 Mars 2021 à 14h09

Près de Chalon-sur-Saône, à Demigny précisément, Anthony Favier a créé son atelier de luthier « Favier Guitars » en 2016. Guitare acoustique ou électrique, basse, ukulélé, chacune de ses créations est unique. Ce samedi, dans « The Voice », vous entendrez vibrer son instrument.
Vous rêvez de votre propre guitare, basse ou ukulélé, un instrument unique fabriqué par un luthier ? Et surtout, qui vous correspondra vraiment ? « Favier guitars » vous ouvre les portes de son atelier.
Anthony Favier – retenez ce nom
Il est luthier, mais ce joli mot désuet ne cadre pas vraiment avec l’atelier de ce jeune homme de 37 ans, passionné de musique. D’ailleurs, le mot n’apparaît nulle part sur la devanture de « Favier guitars », dont le local réinvestit l’ancienne poste PTT de Demigny.
Un luthier, donc, fabrique les instruments à cordes frottées ou pincées. Dans le cas d’Anthony Favier, il s’agit des cordes pincées : guitare, basse, ukulélés. Un art qui se place entre la science et la technique. Soit dit en passant, notre luthier était ingénieur en micro nanotechnologie, avant d’entamer une belle reconversion en 2012. Son hobby ? Jouer de la basse… Disons que les cordes le faisaient déjà vibrer.
Des instruments uniques, conçus de A à Z
« Depuis l’arbre sur pied, jusqu’à ma signature sur l’étui. » L’expression d’Anthony Favier étonne et demande éclaircissement. Il recherche des bois bruts, qui sécheront longtemps avant d’être travaillés. Si les instruments industriels sont fabriqués parmi une liste restreinte d’essences, Anthony Favier, au contraire, choisit de ne pas se limiter. Chaque instrument conçu par lui donnera un son particulier, unique, et aucun ne sera reproduit à l’identique. Bien que le luthier soit maitre et prolixe en ce domaine, nous ne nous étendrons pas sur les multiples essences de bois. Retenez seulement qu’Anthony Favier est un perfectionniste passionné qui ne se prive d’aucune audace, pourvu qu’elle serve l’esthétique en même temps que l’acoustique. C’est sa spécificité, son atout, sa signature.
« Au départ, explique-t-il, j’ai fabriqué des répliques d’instruments connus, le temps de trouver ma patte. Je m’attache davantage aujourd’hui à créer des modèles tout à fait uniques. »
Bien sûr, toutes les possibilités de choix sont discutées avec le musicien, et c’est là un point important, car le client aura, in fine, un instrument qui a sa propre identité, celle qui colle au plus près de la personnalité musicale de son propriétaire.
Vous voulez des garanties ? Allez visiter son site, ici. Vous trouverez des basses, guitares acoustiques et électriques et des ukulélés modernes entre 2 000 et 5 000 €. Mais surtout, vous découvrirez les commentaires de ses clients qui saluent son travail remarquable.
La fabrication d’un instrument demande au minimum 150 heures de travail, c’est-à-dire environ 1 mois. « En tant qu’artisan, je veux aller vers le haut de gamme, je veux que l’aspect de mes instruments soit unique et impeccable. C’est pour ça que je ne m’interdis aucune essence. Ce que je vise ? Sublimer le bois. L’industrie ne peut pas fabriquer mes modèles, qui seraient beaucoup trop coûteux. De même, je ne pourrais pas fabriquer leurs modèles en série, pour les mêmes raisons. Les modèles que je conçois sont des combinaisons uniques de bois, chacun a sa propre sonorité, et les prix sont plus qu’abordables. »
The Voice, vous connaissez ?
Eh bien, très prochainement, ce samedi 13 mars, une guitare électrique fabriquée par Favier Guitars fera son apparition dans l’émission The Voice sur TF1. Il s’agit d’une réplique d’un modèle créé il y a 70 ans, la « Gibson Les Paul ». Aiguisez bien vos yeux et vos oreilles, car un candidat rockeur fera vibrer l’instrument devant le jury composé de célébrités. Nous ne pouvons pas vous révéler encore le nom de ce candidat, mais Info-chalon le fera dès le lendemain de l’émission, avec les photos de l’instrument « Favier guitars ».
Une réplique que notre luthier a particularisée : un corps plein en acajou du Honduras – jusque-là, nous sommes dans la norme – mais les musiciens présents sur le plateau ou devant leur écran seront étonnés des particularités inhabituelles : une touche en érable mouchetée, une table en caroubier et… vous saurez tout bientôt.
« Les musiciens ont l’œil pour reconnaitre l’aspect d’un instrument, commente Anthony Favier. Les guitares électriques, majoritairement industrielles, sont souvent standards. Là, ils ne vont pas comprendre ce qui leur arrive, ça va perturber ! » lance-t-il dans un sourire.
Affaire à suivre…
Par Nathalie DUNAND
[email protected]



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