Opinion de droite
« Face à la violence de la réalité hospitalière, quand l’État se décidera-t-il enfin à prendre les décisions nécessaires pour lutter contre l’épidémie ? », demande Gilles Platret
Publié le 22 Avril 2021 à 21h23

Communiqué de presse de Gilles Platret
Très loin des communications officielles, la visite hier à l’hôpital de Chalon du préfet de Saône-et-Loire, flanqué du sous-préfet et du député macronien de la circonscription, a constitué un moment de vérité pour l’État lorsqu’il a rencontré les professionnels qui constituent la cellule de crise.
Ces médecins, qui, avec l’ensemble des agents hospitaliers, sont l’honneur du service public, ont fait part de leur épuisement après un an de lutte contre le virus. Épuisement physique certes, mais épuisement moral aussi de voir que les décisions structurelles ne sont toujours pas prises par l’État pour les épauler dans le combat qu’ils mènent au profit de toute la population !
Ils ont dit, malgré leur investissement total sur le sujet, avoir du mal à comprendre les aléas successifs de la campagne de vaccination, ces aller-retours si difficiles à gérer sur le terrain.
Ils ont expliqué qu’un patient restant en moyenne trois semaines en réanimation, la capacité d’accueil de l’hôpital était désormais saturée, alors que nous n’avons pas encore atteint, en Bourgogne Franche-Comté, le pic épidémique prévu à la mi-mai.
Alors, quand le préfet, découvrant visiblement la violence de la réalité du terrain, tenta de conclure en disant qu’il fallait tirer parti de ces « retours d’expérience », je n’ai pas pu m’empêcher de lui répondre qu’au bout de 13 mois de lutte épidémique, il n’est plus temps de parler de retours d’expérience, il faut urgemment parler de décisions à prendre !
L’hôpital de Chalon a ainsi la capacité d’ouvrir des lits de réanimation supplémentaires, il a pour cela les respirateurs, mais il manque de personnels infirmiers et de médecins réanimateurs.
Que sont devenues les promesses du gouvernement ? Il faut six mois pour former un personnel en réanimation. Or, il y a plus de 13 mois que la crise a commencé !
Mais à force de nous illusionner, à grand renfort de communication, pour nous dire que ça va aller mieux, que ça va aller encore mieux, que ça va aller toujours mieux, on ne prend pas les décisions de fond qui nous permettraient de vivre le moins mal possible sur le long terme avec une menace épidémique qui, hélas, par la faute de ce virus qu’un médecin a justement qualifié hier de « diabolique », planera encore longtemps sur nous.
Ces médecins, qui, avec l’ensemble des agents hospitaliers, sont l’honneur du service public, ont fait part de leur épuisement après un an de lutte contre le virus. Épuisement physique certes, mais épuisement moral aussi de voir que les décisions structurelles ne sont toujours pas prises par l’État pour les épauler dans le combat qu’ils mènent au profit de toute la population !
Ils ont dit, malgré leur investissement total sur le sujet, avoir du mal à comprendre les aléas successifs de la campagne de vaccination, ces aller-retours si difficiles à gérer sur le terrain.
Ils ont expliqué qu’un patient restant en moyenne trois semaines en réanimation, la capacité d’accueil de l’hôpital était désormais saturée, alors que nous n’avons pas encore atteint, en Bourgogne Franche-Comté, le pic épidémique prévu à la mi-mai.
Alors, quand le préfet, découvrant visiblement la violence de la réalité du terrain, tenta de conclure en disant qu’il fallait tirer parti de ces « retours d’expérience », je n’ai pas pu m’empêcher de lui répondre qu’au bout de 13 mois de lutte épidémique, il n’est plus temps de parler de retours d’expérience, il faut urgemment parler de décisions à prendre !
L’hôpital de Chalon a ainsi la capacité d’ouvrir des lits de réanimation supplémentaires, il a pour cela les respirateurs, mais il manque de personnels infirmiers et de médecins réanimateurs.
Que sont devenues les promesses du gouvernement ? Il faut six mois pour former un personnel en réanimation. Or, il y a plus de 13 mois que la crise a commencé !
Mais à force de nous illusionner, à grand renfort de communication, pour nous dire que ça va aller mieux, que ça va aller encore mieux, que ça va aller toujours mieux, on ne prend pas les décisions de fond qui nous permettraient de vivre le moins mal possible sur le long terme avec une menace épidémique qui, hélas, par la faute de ce virus qu’un médecin a justement qualifié hier de « diabolique », planera encore longtemps sur nous.

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