Saône et Loire économie

L'entreprise Escofier salue le Plan de relance gouvernemental comme un accélérateur d'investissement

L'entreprise Escofier salue le Plan de relance gouvernemental comme un accélérateur d'investissement

Olivier Tainturier, Sous-Préfet de l'arrondissement de Chalon sur Saône est venu découvrir la spécificité de l'entreprise Escofier. Entreprise historique de SaôneOr qui a bénéficié d'un bel accompagnement financier dans le cadre du plan de relance gouvernemental autour des questions industrielles.

Escofier, c'est l'une des figures méconnues de l'industrie chalonnaise et sans doute désormais la plus ancienne entreprise implantée sur SaôneOr. Alors que son destin était fragilisé il y a quelques années, sa reprise en main par Eric Michoux et son intégration au sein du réseau Galilé, aura insufler un nouveau souffle. Un souffle qui aujourd'hui oblige l'entreprise à être sans cesse à la pointe de l'innovation. Innovation et export sont les deux sésames qui permettent à Escofier de voir l'avenir sous des jours heureux. Des propos corroborés par Eric Michoux, Président de Galilé en présence d'Olivier Tainturier, Sous-Préfet de l'arrondissement de Chalon sur Saône, qui a pris soin de visiter les bénéficiaires chalonnais du Plan de relance gouvernemental. 

A la question de savoir si l'entreprise aurait investi sans l'appui de l'Etat, la réponse n'a pas trainé du côté d'Eric Michoux, "oui évidemment", parce qu'il en va de l'assurance-vie de l'entreprise, "mais sans doute pas aussi vite". Le problème, c'est que face à un secteur hyper-concurrentiel et notamment de nos amis Outre-Rhin, le temps n'est plus à celui du repli sur soi et de l'attente de jours heureux. L'investissement, l'investissement, la modernisation des outils de production, ce n'est que par ce biais là que l'industrie française peut rivaliser face à des géants de la machine-outils qui n'attendent pas que le train passe. 

L'usinage à froid ou la déformation de matière est une technologie développée par Escofier depuis des décennies et c'est bien là sa force. Sauf que désormais le savoir-faire doit s'immerger toujours plus loin dans des machines-outils dites 4.0, toujours plus connectées et reliées. Des machines dont aujourd'hui, les industriels sont en capacité de projeter leurs essoufflements et leur rentabilité maximale. "Mieux générer les process de production, mettre en place une maintenance préventive et prédictive" assure Joël Duprat, tout nouveau directeur d'Escofier. 

L'entreprise qui fêtera prochainement son 100e anniversaire a donc enclenché depuis quelques années sa mutation vers l'industrie du futur et elle n'entend en rester là. Le soutien du Plan de Relance vient conforter une dynamique enclenchée et surtout va permettre de ne pas perdre trop de temps sur ces marchés à l'international qui n'ont pas le temps d'attendre. 

Laurent Guillaumé