Châtenoy le Royal

Le 11 novembre 1918, un armistice met fin à la grande guerre, Châtenoy le Royal rend hommage aux soldats tombés pour défendre leur et notre liberté.

Le 11 novembre 1918, un armistice met fin à la grande guerre, Châtenoy le Royal rend hommage aux soldats tombés pour défendre leur et notre liberté.
Le 11 novembre 1918, un armistice met fin à la grande guerre, Châtenoy le Royal rend hommage aux soldats tombés pour défendre leur et notre liberté.
Le 11 novembre 1918, un armistice met fin à la grande guerre, Châtenoy le Royal rend hommage aux soldats tombés pour défendre leur et notre liberté.
Le 11 novembre 1918, un armistice met fin à la grande guerre, Châtenoy le Royal rend hommage aux soldats tombés pour défendre leur et notre liberté.

Les châtenoyens se sont retrouvés ce jeudi 11 novembre 2021 pour commémorer l’armistice du 11 novembre 1918.

Le lundi 11 novembre 1918, 11 heures : dans toute la France, les cloches sonnent à la volée. Pour la première fois depuis 4 ans les soldats français et allemands peuvent se regarder sans s’entretuer. Un armistice a  été conclu ce 11 novembre, toutes les communes de France commémorent  l’arrêt des combats.

Châtenoy le Royal a pu commémorer ce 11 novembre avec les habitants, de nombreuses personnalités et des enfants des écoles, chose qui était encore impensable il y a quelques mois. 

A cette commémoration on notait la présence de Marie Mercier sénatrice, Françoise Vaillant conseillère départementale, les élus, Lionel Gauthier commandant divisionnaire de la police, François Charles adjudant de gendarmerie, le représentant de la BPIA, Christina Oliveira principale du collège, Jean-Marie Moutier président de la FNACA.

Vincent Bergeret maire de la commune et le cortège sont allés au monument du cimetière pour y déposer une gerbe  avant de se rendre au monument rue du Bourg.  

Le Maire de la commune, Madame la Sénatrice, Madame la conseillère départementale, le président de la FNACA et les enfants ont déposé des gerbes au pied du monument où les noms de Châtenoyens sont gravés dans la pierre.

Ensuite les élèves de la classe de Patricia Pierre (école Berlioz) ont lu le message de l’UFAC : « La France célèbre aujourd’hui le 103ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 qui mettait fin à quatre années d’horribles souffrances vécues par les  combattants des pays belligérants… La France victorieuse comptait 1 400 000 morts, 740 000 invalides, 3 000 000 de blessés et des centaines de milliers de veuves et d’orphelins…. L’Union Française de Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC), fidèle au souvenir de toutes celles et de tous ceux victimes de toutes les guerres, invite la jeunesse à œuvrer pour un monde plus juste, plus solidaire, plus fraternel et en paix. »

Vincent Bergeret a lu le communiqué de Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès de la Ministre des armées : «… A la onzième heure du onzième jour du onzième mois, après quatre interminables années, le canon s’est tu, la fureur s’est calmée. Le dernier mort, le dernier tir, la dernière détonation. Depuis Compiègne, où l’armistice a été signé à l’aube, jusqu’au front, du premier des clairons à tous les clochers de France, de l’esplanade de chaque ville à la moindre place de village. Une déferlante de soulagement, un soupir de délivrance, ont traversé le pays de part en part…. Des mères et des pères qui n’ont pas retrouvé leur fils. Des fratries qui n’ont pas retrouvé leur père. Des épouses et des époux qui ont perdu l’être aimé. Le pays est traversé par la sourde évidence que rien ne sera plus jamais comme avant. En ce jour, dans les nécropoles, devant les monuments aux morts, sur les places de toutes nos cités, toutes les générations rassemblées, nous nous souvenons de ceux qui se sont battus pour la France entre 1914 et 1918, de ceux tombés au champ d’honneur sur tous les fronts, d’Orient et d’Occident. Nous nous souvenons du combat valeureux de tous ceux qui, venus des cinq continents, ont défendu un sol qu’ils n’avaient auparavant jamais foulé. Les noms gravés sur nos monuments aux morts nous rappellent constamment les valeurs d’honneur, de courage, de dévouement et de bravoure. Ils nous rappellent la fraternité d’armes.

La même fraternité unit toutes les filles et tous les fils de France qui œuvrent aujourd’hui à la défense de notre pays et qui mènent notre inlassable combat pour la liberté. La même fraternité mémorielle qui, chaque 11 novembre, nous réunit pour honorer les combattants de tous les conflits, pour rendre hommage à ceux qui ont accompli leur devoir jusqu’au don suprême. La Nation salue la mémoire des soldats morts pour la France en 2021.

Aujourd’hui, dans un même mouvement, la France reconnaissante fait cortège au cercueil d’Hubert GERMAIN jusqu’à la crypte du mémorial de la France combattante au Mont Valérien. Selon la volonté du général DE GAULLE, l’ultime compagnon de la Libération y reposera. Dernier dans la mort, parmi les premiers de 1940, Hubert GERMAIN est le porte-étendard des 1 038 illustres qui ont tant fait pour l’idéal de liberté et l’esprit français... »

Les élèves ont cité le nom de chaque Châtenoyen mort pour la France dans cette terrible période de notre histoire.

La Banda Despérados, toujours présente aux cérémonies patriotiques, a fait retentir les sonneries et la Marseillaise.

Vincent Bergeret, Marie Mercier, Françoise Vaillant et les enfants ont remercié les porte-drapeaux et la banda. La cérémonie s’est terminée par le verre de l’amitié offert par la municipalité à la salle des Charmilles.

                                                                                                                                    C.Cléaux