Opinion

"En France,on marche sur la tête!" déplorent les agriculteurs de Saône et Loire

"En France,on marche sur la tête!" déplorent les agriculteurs de Saône et Loire

La FDSEA et Jeunes Agriculteurs de Saône et Loire lancent l’opération “En France, on marche sur la tête !” du 23 au 26 novembre, pour dénoncer les contradictions du gouvernement que subissent les agriculteurs français, et qui impactent l’alimentation de nos concitoyens.

En quoi consiste cette opération ?

Il s’agit, pour les agriculteurs participants, de mettre les panneaux d’entrée et/ou de sortie des communes la tête en bas. Le but est d'interpeller les médias et l’Etat de façon visuelle et symboliquement, sans entraîner de dégradation, gêne ou risque sécuritaire pour les concitoyens.
Rq : Les participants s’engagent à remettre les panneaux à l’endroit au plus tard le 1er décembre, à la St Eloi (patron des agriculteurs).

Pourquoi une telle action dans les communes ?

Les agriculteurs ont choisi l’échelle communale pour montrer qu’ils sont des acteurs majeurs de la vitalité et l’avenir de leur territoire.

FDSEA71 et JA71 remercient les communes de leur compréhension, et de l’intérêt qu’elles portent à l’agriculture de leur territoire. Les agriculteurs sont àl’écoute pour échanger, n’hésitez pas à les solliciter !

Au fait, pourquoi “En France, on marche sur la tête” ? deux exemples...

Plus de 800 millions de personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire mondiale. Et pourtant, la France demande aux agriculteurs de geler 4% de leur surface !

-  Le Président de la République déclarait en pleine pandémie COVID-19 : “déléguer notre alimentation à d’autres est une folie, nous devons en reprendre le contrôle”. Et pourtant, les importations continuent d’augmenter. Aujourd’hui, la France importe 50% de son alimentation, et 32 traités internationaux de libre-échange sont en cours de négociation oudevalidationparl’Union européenne.Cesproduitsimportéssontdoncenconcurrencedéloyaleetnerépondentpas aux normes de l’agriculture française.
-  Le Président de la République s’est engagé, en 2022, dans un Pacte et une Loi d’orientation d’avenir agricole, pour

“réarmer l’agriculture française et répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire”. Et pourtant, après un an de travail, les conclusions ne sont toujours pas connues. Il y a urgence : la moitié des agriculteurs sera à la retraite dans 5 ans, et aujourd’hui pour 2 départs à