Chalon sur Saône

Un bus au biogaz à l'essai chez Girardot

Un bus au biogaz à l'essai chez Girardot

L'entreprise familiale chalonnaise bien connue qui fête cette année son 100e anniversaire est toujours à la pointe de l'innovation en terme de transports.

C'est du côté du biogaz que l'entreprise s'est tournée afin de faire un essai grandeur nature. Un prêt de véhicule asssuré par le constructeur Scannia est actuellement en cours au sein de l'entreprise Girardot. L'occasion de mieux s'imprégner des contraintes et des avantages de cette nouvelle énergie, à laquelle tôt ou tard l'entreprise devra se tourner. Entre le biogaz, l'électricité et l'hydrogène, les solutions techniques commencent à se multiplier même si les contraintes du métier font que des adaptations dans la manière de gérer le transport seront à faire. 

Le bus actuellement à l'essai effectuent des navettes sur les secteurs de Chalon sur Saône / Beaurepaire en Bresse et celui de Fontaines/Farges. Transportant  quelques 1200 litres de biogaz disposés dans des bonbonnes situées sur la casquette du bus, Christophe et Philippe Girardot ont évoqué l'expérience en présence de Sébastien Martin, Président du Grand Chalon et de Charles Troubat, Directeur de la STAC. 

Du biogaz qui permet de baisser le coût d'un plein de carburant de 20 % tout en soulignant le surcoût à l'achat de l'ordre de 20 % et un surcoût d'entretien de l'ordre de 10 % . 

Un essai qui vient s'additionner à l'initiative portée par le Grand Chalon en lien avec les entreprises de transporteur, à savoir celle de l'implantation prévue au début de l'année 2021 sur SaôneOr, d'une station qui associera biogaz, électricité (grâce à la production des panneaux photovoltaïques en cours de déploiement sur SaôneOr) et l'hydrogène. Une synergie des envies saluée par les professionnels. 

Pour le moment, il s'agit de finaliser les tests, essayer un autre constructeur, évaluer les contraintes en terme de locaux mais de toute évidence l'entreprise Girardot n'a guère le choix que de répondre rapidement à cette nouvelle façon de penser les transports, et ce d'autant plus que Paris par exemple fermera ses accès aux bus diesels. 

Laurent Guillaumé