Opinion

"En tant que républicain, père de famille et amoureux de mon quartier, je ne peux rester sans rien dire"… Le cri du coeur d'un habitant des Aubépins

"En tant que républicain, père de famille et amoureux de mon quartier, je ne peux rester sans rien dire"… Le cri du coeur d'un habitant des Aubépins

Un fidèle d'info-chalon.com a tenu à réagit suite à l'une de nos publications.

Mon quartier Les AUBEPINS a toujours respiré avec l’âme d’une humanité presque naturelle, et son cœur bat avec celles et ceux qu’on aime définir comme les gens du peuple : pauvre mais… Solidaires dans la pauvreté. Aujourd’hui, je me sens plus que jamais citoyen et habitant de ce quartier qui m’a fait grandir… et pour plusieurs raisons.

En me promenant près de la voie ferrée, j’ai pu rencontrer une famille originaire de Macédoine du Nord (voir article publié dans INFOCHALON le 12/07/2020) … Cette même famille a été expulsée du foyer ADOMA de Chalon sur Saône.

Il n’est pas question pour moi de discuter une décision de justice, la loi est notre bien commun mais des questions logiques viennent pourtant frapper à la porte de mon esprit… comme la chaleur peut frapper sur les visages de toute une famille qui n’a que les arbres pour cacher sa misère et l’herbe haute comme unique voisine ! La solidarité s’organise et c’est sans doute aujourd’hui une réponse bien réelle… et qui revendique comme allié le bon sens… Le bon sens citoyen ! On peut tout reprocher au monde des adultes, et le destin parfois versatile de l’humanité nous conduit sur des routes bien malheureuses mais en tant que républicain, père de famille et amoureux de mon quartier, je ne peux rester sans rien dire… et je le fais sans haine. Cependant, comment peut-on accepter de laisser une famille seule et livrée à elle-même ? Les enfants méritent-ils de vivre ainsi ?

Mes questions, « crédules » ou objectives mériteraient pourtant des réponses claires… et qui elles-mêmes devraient mettre en avant ce que la République a de plus précieux : son humanité ! 

« La misère d’un enfant intéresse une mère » disait Victor Hugo… Je crois que la misère d’un enfant intéresse toute la République ! Agissons ensemble ! NE FERMONS PAS LES YEUX !

 

SYLVAIN MARCOU