Saône et Loire

Aux Nuits Bressanes, entrée en matière incisive pour le groupe Acoustic

Aux Nuits Bressanes, entrée en matière incisive pour le groupe Acoustic

Jusqu’alors le groupe Acoustic évoluait de temps à autre dans le coin sans attirer dans les mailles de son filet une énorme assistance. Normal. Ce vendredi 5 juillet au stade de Bram de Louhans, virage à 180°. Il a franchi un cap devant des milliers de spectateurs. Nuits Bressanes obligent.

Ils en ont sous la semelle !

Amateurs certes, mais amateurs fortiches, tous ont la cinquantaine, à une écrasante majorité issus de Sainte-Croix-en-Bresse. Invités à faire montre de leur savoir-faire, les potes, quelque peu désemparés au départ par la nature de l’enjeu, puis ravis de l’aubaine en vérité, n’ont pas lésiné sur les moyens pour qu’apparaisse au grand jour leur véritable identité, pour ne pas dire marque de fabrique. Constituée d’Emmanuel (batterie), Stéphane (basse), Cyril (clavier), Laurent (1ère guitare), Frédéric (2ème guitare), un autre Laurent (chant), Anne-Fanny (choriste), la formation, portée sur les fonts baptismaux en 1991, a de l’énergie à revendre, et une fringance qui force le respect.

Le rock coule dans leurs veines

Charge supplémentaire qui pesait de bout en bout sur leurs épaules, le fait de devoir se débrouiller comme des grands en mettant sur orbite l’édition 2024 des Nuits Bressanes. Pas une mince affaire à vrai dire que de couper symboliquement le ruban d’inauguration! Mais les reprises, pas uniquement franco-françaises, à la teneur essentiellement rock ont mis tout le monde d’accord, du moins celles et ceux qui n’ont pas la mémoire en déliquescence et qui possèdent toujours des fourmis dans la tête et les jambes. « New York avec toi », « Hygiaphone », « Un autre monde » (Téléphone), « C’est comme ça » (Catherine Ringer, des Rita Mitsouko), « L’aventurier» (Indochine), « J’irai où tu iras » (Céline Dion), « Casser la voix » (Patrick Bruel)… Le set de trois quarts d’heure aura permis à chacun(e) de se faire sa propre opinion, avec vraisemblablement une critique élogieuse. Donc, pas de grands risques à affirmer péremptoirement que l’examen de passage a été réussi.

Les suivre de près…ou de loin !

Que demander de plus maintenant ? Peut-être une incitation à leur faire reproduire ailleurs ce qu’ils sont à même de réaliser. Qui sait ? A défaut, et dans une moindre mesure, prière de consulter Facebook et Instagram. Tenez-vous le pour dit !

                                                                                                                    Michel Poiriault

                                                                                                                        [email protected]