Bresse Chalonnaise

« Grain de saveurs » permettra l’abattage jusqu’à 40.000 volailles et lapins

« Grain de saveurs » permettra l’abattage jusqu’à 40.000 volailles et lapins

Initié par le Lycée agricole de Fontaines il aura fallu attendre quatre années et investir plus de 666.000 Euros pour que l’abattoir de volailles et lapins voit le jour à Oslon.

Judicieusement placé entre le rand Chalon et la Bresse, cet outil unique en Bourgogne permet aux agriculteurs de la CUMA « Grain de saveurs » d’abattre près de 40.000 lapins et volailles. Un plus pour les cantines scolaires, entre autres, l’abattoir proposera très prochainement de la volaille découpée ce qui est une première.

Fédérés autour du LEGPA  de Fontaines « Grain de saveurs » regroupe l’EARL du Moulin de Montjay, David Boivin, Damien Chopard, GAEC des Hameaux, GAEC du moulin brûlé et Christiane Marceaux. Avec des fonds européens, des aides de l’Etat, de la Région Bourgogne, du département de Saône-et-Loire, du Grand Chalon et de la commune d’Oslon cet outil unique en Bourgogne, opérationnel depuis le 1er Novembre dernier emploient six personnes devait préciser Didier Marceaux, directeur de la CUMA « Grain de saveur ». Il est ouvert le mercredi et chacun amène ses volailles et/ou lapins qu’ils tuent lui-même ou le fait faire par le personnel. Les volailles sont anesthésiées par électronarcose et saignées sur la chaîne et passent ensuite dans un ensemble de circuit ou elles sont échaudées, plumées et éviscérées. Didier Marceaux devait préciser que pour le moment l’abattoir ne dispose que d’une transformation à froid mais un projet d’extension du bâtiment est prévu pour transformations à chaud. C’est en compagnie de Jean-Pierre Thuot, proviseur du lycée de Fontaines, de Jacques Rebillard du Conseil régional, Christian Gillot du conseil général, Yvan Noël, maire d’Oslon, Didier Marceaux que Christophe Sirugue, député- maire et président du Grand Chalon devait couper le ruban mettant « officiellement » en marche cet outil qui désormais va contribuer au développement des filières courtes sur notre région et au-delà.

 

                                                                                                                  Michel Chevalier