Chalon sur Saône

Et si le centre Mardor de Couches venait s'implanter à Dracy le Fort ?

Et si le centre Mardor de Couches venait s'implanter à Dracy le Fort ?

Alors que les choses semblaient être actées sur le secteur des Près Devant face à l'hôpital de Chalon sur Saône, le scénario Dracy le Fort est venu rebattre les cartes du jeu pour l'implantation du Centre Mardor de Couches vers le chalonnais.

Le sujet est en discussion depuis quelques années alors que la SEM Val de Bourgogne pour le compte du Grand Chalon avait mené à bien l'ensemble de l'aménagement des Près Devant sous la mandature de Christophe Sirugue. Initialement, le projet devait permettre la relocalisation des activités sanitaires du Centre Mardor de Couches sur la région de Chalon sur Saône avec un investissement de l'ordre de 27 millions d'euros et 170 emplois sur le secteur de l'hôpital chalonnais.

Le projet initial permettrait la réalisation de quelques 9300 m2 de surface avec notamment selon nos informations quelques 30 lits de pneumologie, 30 lits de cardiologie et 60 lits de neurologie. A noter également que l'hôpital William Morey situé en face devait également disposer d'un certain nombre de lits pour les services de neurologie, cardiologie et pneumologie.

Reste que depuis quelques temps, une autre implantation possible est venue destabiliser les premières tractations, à savoir celle sur Dracy le Fort, sur le pôle santé, réalisé autour de la clinique orthopédique. Toujours selon nos informations, le foncier disponible aux abords de l'établissement dracysien avoisine les 2 hectares. Ce même foncier aurait été proposé à la Croix Rouge Française. Une proposition à laquelle s'adosse le rattachement à la chaufferie locale de la clinique mais également et surtout le rattachement à la cuisine centrale de Dracy le Fort. Autres éléments qui plaident en faveur d'une implantation dracysienne, celui de sa localisation géographique, sur la route d'Autun et donc de Mardor, qui maintiendrait une partie de ses activités sur site, sans que les choses soient véritablement tranchées. 

Le site chalonnais avec les problématiques déjà connues de stationnement et de circulation, sans compter les problématiques liées à la géographie des lieux. Entre un site de moins de 3000 m2 à Chalon sur Saône face à un autre de 2 hectares, sans les mêmes contraintes, on imagine bien les raisons de cette redistribution de cartes. Reste que de toute façon, seule l'Agence Régionale de Santé de Bourgogne est habilitée à valider l'un ou l'autre des scénarios (ii). Si la piste dracysienne devait être préemptée, un certain nombre d'interrogations se poseront du côté des Près Devant, mais là n'est pas encore le sujet. 

Laurent Guillaumé