Côte chalonnnaise

Emmanuel Mère, un auteur bourguignon plein de sensualisme

Emmanuel Mère, un auteur bourguignon plein de sensualisme

L’homme de la Vallée des Vaux prépare son 19e livre, développe une activité de biographe et ses poèmes sont mis en chansons, cela valait un clin d’oeil.

Beaucoup le connaisse Emmanuel Mère : dans le milieu sportif comme ancien coureur cycliste; dans la vie quotidienne des villages de la Vallée des Vaux, de Givry, Mellecey, Mercurey, Dracy-le-Fort ou encore Mellecey comme correspondant de presse au JSL, mais aussi par ses recueils de poèmes, ses romans, ses essais, récits et livres historiques ou encore un traité de philosophie. C’est dire combien l’homme peut extérioriser sa pensée ou le vécu de ce monde qui l’entoure.

Un Bourguignon pure souche, né à Chalon-sur-Saône en 1964 dans ce qui fut la clinique Sainte-Marie, avenue du Général Leclerc. De formation dessinateur projeteur en bâtiment, il s’est tourné vers la viticulture dans une entreprise familiale.

Le plaisir d’écrire et la passion de lire

Un passionné de lecture. Il se classe comme un littéraire et on l’aura compris aujourd’hui : « J’ai toujours aimé lire depuis que je suis tout petit. J’ai écrit mes premiers poèmes, comme ceux que l’on peut écrire quand on est jeune, histoire d’être bien vu par la gente féminine. » souligne-t-il avec un petit oeil malin. 

Les portes du journalisme lui ont été ouvertes « par raccroc » dit-il. Comme coureur cycliste de bon niveau, il lui a été demandé de donner des résultats et faire quelques commentaires sur des courses auxquelles il participait mais aussi par rapport aux autres de la Région. C’est ainsi qu’il devint correspondant de Presse au service des sports du « Courrier » dans les années 1982 - 1985.

Puis un jour il eut envie de dévorer des livres : des classiques antiques (Platon et consort..) aux néo-contemporains, enfin tous types de lectures que ce soient des romans, du livre dit de boulevard ou des traités de philosophies : « Une envie qui, à force de beaucoup lire, m’a initié à ce qu’était la littérature (bonne ou mauvaise), me faisant poser une réflexion personnelle à tel point que je me suis dit, pourquoi pas me lancer aussi et de raconter des choses sur une base importante pour moi  :« j’aime les gens », au sens large, car personne n’est foncièrement mauvais et l’on retient notre attention en fonction de ceux que l’on croise. »

De toute évidence la tendance humaniste, ce contact humain que l’on peut trouver en étant dans le journalisme, surtout local, revêt pour Emmanuel Mère un caractère humain indéniable et une possibilité majeure de mettre en valeur les gens, qu’elle que soit leur nature.

Un premier livre en 1993

Conséquence de ce ressenti, de ce vécu, l’écriture en 1993, d’un recueil de poèmes qui sera son premier livre d’auteur avec comme titre significatif « Confidences …. ».  Une manière de montrer le travail réalisé sur la pensée et la réflexion. S’enchainera un deuxième « De la condition d’écrire », un essai sur la défense de la littérature et du français qui reçu le Prix de l’Académie de Mâcon : « Ensuite c’est parti, j’ai fait les livres que j’avais envie de faire, pour en arriver à préparer en ce moment mon 19e livre qui paraitra, j’espère, en 2015. »

Mais ce que cache aussi Emmanuel Mère c’est son coté historien. Passionné par une époque comme la Guerre de 14-18, du fait de parents tués pendant ce conflit ou décédés de ses conséquences.

Il s’intéresse aussi particulièrement à des personnages Régionaux. Par exemple : à la vie de Pontus de Tyard en faisant ressortir la vie du Seigneur de Bissy-sur-Fley né en 1521, évêque de Chalon mais aussi écrivain et poète, ce qui est rare comme bibliographie pour ce personnage, ou encore à l’avionneur pionnier Gabriel Voisin ou à l’égyptologue François Chabas.

Une nouvelle activité de biographe

L’activité économique du moment lui a fait quitter la viticulture et tout naturellement, l’amoureux de l’écriture s’est tourné vers un projet qui lui trottait dans la tête depuis longtemps : développer une activité de biographe. 

Encore une fois il se tourne vers les gens pour leur faire raconter des souvenirs et les mettre par écrit ou encore pour que ces souvenirs personnels familiaux puissent être transmis dans une famille. Une activité à laquelle il adosse la possibilité de le consulter pour un conseil de lecture ou d’écriture ou encore pour monter un dossier de Presse.

L’homme ne manque pas d’inspiration. Le rencontrer, le croiser est toujours un moment de partage et de plaisir. Un partage qu’il sera possible de faire ce vendredi soir 24 avril à 18h 30, dans la halle Ronde de Givry, avec le guitariste Lionel Bey lequel a fait le choix pour son nouvel album, de mettre des poèmes d’Emmanuel Mère en musique. Une nouvelle porte qui s’ouvre à cet auteur aux connaissances fortes, donnant beaucoup de sensations à ses textes. Normal, le sensualisme est une philosophie.

JC Reynaud 

 

Pour contacter Emmanuel Mère :

par mail : [email protected]

ou tél : 06 60 04 25 29

Pour découvrir sa bibliographie sur son nouveau site :  htpp://emmanuelmere.wix.com/littérature