Elan Chalon

FINALE PRO A - Chalon/Strasbourg - Episode 2 - Il ne faut jamais sous-estimer le cœur d’un champion

FINALE PRO A - Chalon/Strasbourg - Episode 2 - Il ne faut jamais sous-estimer le cœur d’un champion

Tous les ingrédients pour faire la fête étaient là. A un détail près : il y avait un adversaire en face de l’Elan.

« Il ne faut jamais sous-estimer le cœur d’un champion » disait, en 1995, Rudy Tomjanovich, le désormais mythique coach de la franchise NBA des Houston Rockets. C’est peut-être cette phrase que Jean-Denys Choulet aurait dû marteler à ses ouailles entre le match 1 et le match 2. L’histoire le prouve – remember le PSG face à Barcelone encore récemment –, s’imposer trop facilement créé souvent de coupables relâchements. En dehors de l’impeccable Axel Bouteille, toute l’équipe chalonnaise a failli et s’est fourvoyée dans ses intentions et son engagement face à un Strasbourg qui a enfin joué à son véritable niveau sans pour autant être flamboyant.

Une fête qui fait pschitt

Tout avait bien commencé dans un Colisée chauffé à blanc par le speaker-DJ maison. Avec, à la clé, un record national de décibels de 114.7 à vous faire péter les tympans. Par ailleurs, la salle chalonnaise s’est volontiers prêtée à la mode du clapping, importée d’Islande à l’occasion du dernier Euro de foot. Bref, tout allait bien, même trop bien, avant l’entame d’un match dont le coup d’envoi a été donné, sous une pluie d’applaudissements, par Thabo Sefolosha. Toutefois, nous revenait en mémoire les propos de Gisèle, supportrice strasbourgeoise reconnaissable à la cigogne qui orne sa tête. « Par rapport au premier match, nous avons doublé le nombre de supporters de la SIG pour atteindre la quarantaine. L’échec du premier match était prévisible après la demi-finale face à l’ASVEL. Mais, cette fois, il y aura des battants du côté de Strasbourg qui devront se bouger. » Une équipe alsacienne qui aura su climatiser le Colisée malgré la chaleur ambiante et laisser le plein de suspens avant de se rendre dans le Bas-Rhin pour les épisodes 3 et 4 de la finale de Pro A.

P.M