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GOLF
 - Maudite pluie, Chalon n’accède pas à la 3e division nationale par équipes

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Maudite pluie, Chalon n’accède pas à la 3e division nationale par équipes

On ne saura jamais quelle aurait été l’issue de la rencontre opposant Chalon à La Chassagne,  dans le cadre de la demi-finale du championnat de France par équipes messieurs 4e division poule D, si la pluie, qui s’est mise à tomber violemment dimanche en début d’après-midi sur le parcours du Golf de la Roseraie, n’avait pas interrompu définitivement les parties. A ce moment-là, les deux équipes étaient à égalité. Saône-et-Loiriens et Côte-d’Oriens s’étaient en effet séparés après les deux foursomes du matin sur le score de 1 à 1. Maxime Deguin et Gwenaël Audoin d’un côté et Christophe Ormancey et Maxime Hubert de l’autre ayant apporté chacuns un point à leur formation.


Chalon battu... par le réglement 


Sur le coup des 15h 30, la pluie redoublant d’intensité, et après avoir consulté les dernières prévisions météorologiques, Jean Sylvestre, directeur du tournoi, décidait d’arrêter la compétition. L’eau s’accumulant au bout d’un moment sur les greens autour des trous et rendant le putting de plus en plus difficile. Les cinq simples mettant aux prises Maxime Deguin, Simon Zacchini, Maxime Guieu, Sylvain Chenu et Louis Bailly respectivement à Christophe Ormancey, Jimmy Mouilleseaux, Sébastien Rance, Maxime Hubert et Célian Trevey n’allaient pas à leur terme et rapportaient ainsi à chaque équipe 0,5 point, le score étant partagé. Au total, 3,5 points pour Chalon et 3,5 points pour La Chassagne, l’égalité était parfaite. En vertu du règlement fédéral stipulant que dans ce cas précis le départage s’effectuait par le classement stroke à l’issue des deux journées de qualification, La Chassagne était en définitive déclaré vainqueur. Ayant terminé deuxième avec 759 points et Chalon troisième avec 765 points. 


Un goût d’inachevé


Cet épilogue, pour le moins inattendu, laissait un goût d’inachevé à Gwenaël Audoin et à ses partenaires, déçus de ne pas avoir pu défendre leurs chances jusqu’au bout. D’autant plus que jusqu’alors tout s’était bien passé pour les joueurs du président Philippe Dorier. Lors des « qualifs » du jeudi et du vendredi, dominées par Bossey, ils avaient pris une belle troisième place et étaient même deuxièmes à l’issue de la première journée.

Et le samedi, à l’occasion des quarts de finale, ils avaient logiquement pris le meilleur sur Beançon 4,5 points à 2,5 points. Des points ramenés par Simon Zacchini et Sylvain Chenu en foursome et par Maxime Guieu, Edouard Martinon, Gwenaël Audoin et à nouveau Sylvain Chenu en simples.


Dans l’autre demi-finale, toujours en vertu du même règlement fédéral, pour avoir largement fini en tête des deux tours de qualification avec 749 points, Bossey a gagné le droit d’accompagner La Chassagne en 3e division face à Norges Dijon Bourgogne, arrivé en cinquième position avec 790 points.


Un tournoi d’un bon niveau


A Chalon on sait recevoir... Et cela s’est encore vérifié pour ce championnat de France avec un convivial cocktail vendredi soir. Prenant la parole Eric Morin, manager du Golf de la Roseraie, a notamment dit « On est toujours heureux d’accueillir pareille compétition ». Il est vrai que, même s’il s’est achevé un peu en queue-de-poisson, le tournoi a été d’un bon niveau. A commencer par les performances accomplies par Marc Spörri, de Divonne-les-Bains, qui le jeudi a joué trois sous le par, et par Raphaël Turin, de Bossey, et Stéphan Joris, de Lyon Verger, qui le vendredi ont rendu une carte de deux sous le par. On peut ajouter que quatre joueurs en lice présentaient un index négatif et que sept autres avaient un index inférieur ou égal à 2.

Présent à la réception en compagnie de Philippe Dorier, président de l’AS Golf Chalon, Claude Schatz était un président heureux. Sur les cinq équipes de la ligue Bourgogne Franche-Comté engagées, toutes avaient passé le cut et trois allaient se retrouver en demi-finales.


Des demi-finales très arrosées. Mobilisés pour la préparation du terrain, le greenkeeper Dominique Marlot et ses jardiniers  ne pouvaient pas s’imaginer que leur travail, salué par Eric Morin et Claude Schatz, serait gâché par une pluie diluvienne.

Gabriel-Henri THEULOT