Chalon sur Saône

"Communiquer en pleine conscience dans la bienveillance" ne tombe pas sous le sens, ça s'apprend

"Communiquer en pleine conscience dans la bienveillance" ne tombe pas sous le sens, ça s'apprend

Parce qu’il y aurait beaucoup à construire dans le domaine, et des profits mutuels à en retirer, un atelier de communication relationnelle reposant exclusivement sur la Méthode ESPERE (Energie Spécifique Pour une Ecologie Relationnelle) inhérente au psychosociologue et écrivain Jacques Salomé, aura lieu les 16 et 17 avril à Chalon-sur-Saône. Après avoir eu leur pouls tâté et été instruit deux jours durant, nul doute que la donne ne sera alors plus la même pour les stagiaires avides d’efficientes corrections…

La communication relationnelle en guise de socle

Formatrice en relations humaines, praticienne en méthode ESPERE, membre de l’institut ESPERE International (http://www.esperancesetbienveillance.com), la grande voyageuse Isabelle Thurel quittera son village du Parc Naturel Régional du Luberon pour monter une fois de plus jusqu’à la cité de Niépce. Si nombre suffisant de volontaires, y présentera-t-elle les moyens les plus adaptés à une amélioration costaude des échanges tous azimuts. Ce sous la responsabilité de l’association loi 1901 ESPERANCES et BIENVEILLANCE, qui ne revendique aucun but lucratif, ni obédience religieuse ou politique.

« Communiquer en pleine conscience dans la bienveillance ». Cela ne fait-il pas beaucoup de conditions à appliquer simultanément par la suite ?

« Si l’on considère que la communication est la sève de la vie, apprendre à communiquer en conscience me paraît essentiel. Je crois qu’il est important d’offrir des relations vivantes et bienveillantes à son entourage dans ce monde ou la violence est si présente. «  La communication est le seul antidote non violent à la violence », nous dit Jacques Salomé. Dans son enseignement qu’est la Méthode ESPERE®, les outils et les règles d’hygiène relationnelle sont simples, concrètes, efficaces et pleines de bon sens. Et il n’y a pas d’âge pour l’apprendre. Je l’anime dans les classes aux élèves; dans les stages, j’ai même reçu des grands-parents d’un certain âge, qui souhaitaient apprendre la relation pour mieux la vivre avec leurs petits -enfants. C’est beau ! Je suis souvent émerveillée d’entendre les stagiaires, qui, en se saisissant d’un mot, ou d’une règle d’hygiène relationnelle ou d’un outil, arrivent à faire un levier de changement dans leur propre vie, dans leurs relations. Prendre conscience que nous sommes de véritables handicapés du relationnel et que nos relations sont parfois difficiles, souvent avec les êtres les plus proches, peut être le déclic pour ce changement. Opter pour la bienveillance qui est cette disposition généreuse de prendre soin de soi et de l’Autre, avec une bonté et une ouverture qui rassemblent….Il me semble important de travailler la bienveillance, aujourd’hui dans nos relations, qui est l’inverse de l’indifférence et de l’égocentrisme. »

Où le bât blesse-t-il chez les citoyens lambda selon votre propre constat initial ?

« Dès lors que l’on s’interroge sur le thème de la communication et de la relation,nous pouvons nous interroger sur la façon dont nous communiquons, et en matière de relation nous communiquons souvent mal. Les relations sont en grande souffrance. Il suffit de regarder autour de nous ….Je crois qu’au fond nous ne sommes malades que d’une seule maladie : l’incommunication, et qu’il est urgent d’apprendre à mieux communiquer.Nous venons tous d’un système relationnel qui est anti – relationnel, que Jacques Salomé a nommé le système S.A.P.P.E. Ce sigle est le suivant : c’est un système qui rend Sourd- Aveugle- c’est un système qui est Pervers et qui est Pernicieux, il nuit à nos relations – et il est Energétivore ; il est épuisant. Et engendre beaucoup de souffrance.J’en ai déjà parlé lors du précédent article ; c’est un système dominant -dominé à base d’injonctions (nous parlons sans arrêt sur l’autre) à base de disqualifications, de dévalorisations, de culpabilisations, d’accusations, de menaces, chantages …Les relations sont difficiles car nous n’avons pas appris à entrer en relation, ni à communiquer ; communiquer n’est pas inné, cela s’apprend ! Si nous n’avions pas appris le calcul ou la géographie, nous dirions peut -être que 2 et 2 font 6 ou 8, ou que le Danube est en Italie ou en Croatie…. Eh bien en matière de communication c’est la même chose, comme nous n’avons pas appris à communiquer, nous sommes maladroits et faisons beaucoup d’erreurs. Nous n’avons qu’à écouter et nous apercevoir que très souvent nous parlons sur l’autre au lieu de parler de soi à l’autre. Je vous donne un exemple. Si je dis à mon enfant : tu me fais honte, tu ne vas pas sortir comme cela, je parle sur lui. Puis- je oser reconnaître et parler de moi à mon ado en disant : je te demande de mettre une autre tenue pour sortir ? Un autre exemple : C’est à cause de toi que je suis malheureux et que j’ai divorcé. Puis-je reconnaître que cela se passe chez moi ? C’est bien moi qui suis en mal-être, et c’est bien moi qui ai choisi de divorcer. Dès que nous prenons conscience que nous n’avons pas appris à entrer en relation, je crois que le désir de changer sa façon de communiquer peut naître.Prendre conscience est déjà une étape, mais ne suffit pas ; il s’agit de se donner les moyens de communiquer différemment. »

En partant de l'intitulé de votre stage, tout serait-il à reprendre pour les apprenants, ou bien seuls des ajustements pourraient-ils faire l'affaire ?

« Ce sont des ajustements liés à une prise de conscience, à l’apprentissage de quelques outils, quelques concepts structurants de la relation, comme par exemple le principe de responsabilisation, quelques règles d’hygiène relationnelle et leur mise en pratique à partir des situations concrètes des participants. C‘est bien cela que je proposerai au stage de Chalon-sur-Saône dont le thème est : « Communiquer en conscience dans la bienveillance ».

Les modalités pratiques

Le stage se déroulera (lieu confirmé à l’inscription) le samedi 16 avril de 14h à 18h30, et le dimanche 17 avril de 8h30 à 16h. Prix : 130,00 euros, avec un acompte de 42,00 euros par personne à verser lors de l’inscription, laquelle ne peut être réalisée que par courrier, à l’adresse suivante : ESPERANCES et BIENVEILLANCE Isabelle Thurel -191, Chemin des Gayets- 84220 Goult Informations : 06.08.45.10.19, [email protected]

                                                                                                          Michel Poiriault

                                                                                                          [email protected]