Opinion de droite

Monseigneur Patriat, Duc de Bourgogne, a parlé !

On savait Messire Patriat dans un grand délire régionaliste avec le rapprochement de la Bourgogne et de la Franche-Comté. Mais, aujourd’hui, il nous apprend que son souhait, en fin de compte, c'est le retour aux féodalités.

En effet, pour lui, la fusion, « c'est déjà fait ». Un véritable mariage forcé, si je ne m'abuse. Où est le consentement des intéressés, des futurs mariés, donc du peuple ? La démocratie n'a pas l'air d'être le maître mot de cette réforme. Une absence de débat dans son duché pour aller plus vite, voilà sa solution ! Dictat, quand tu nous tiens ! Moi, petit gueux aux yeux du grand Duc, j'appelle cela de l'antidémocratisme, ce qui est honteux pour un élu de la République.

En fusionnant ces deux régions, ce sont les Français que l'on sanctionne. Comme s'ils n'étaient déjà pas assez éloignés des instances officielles et écrasés sous l’impôt. Désormais, les conseillers de Monseigneur Patriat n'auront plus aucun compte à rendre à leurs sujets.  Ils seront en apesanteur. Sans parler du coup de ce rapprochement évalué à 20 millions d'euros par an. Qui va payer ? Toujours les mêmes, nous les pouilleux, nous les Français.

Contrairement à l’idée reçue, le regroupement des collectivités ne produit pas toujours des économies. Pire encore. Plus les responsables sont éloignés des citoyens, plus l’irresponsabilité l’emporte. Cette super-région deviendra vite un gouffre financier incontrôlable qui négligera l’aménagement du territoire.

A Debout la République, nous proposons une autre organisation territoriale : la France des 60 départements et la suppression de la collectivité publique régionale qui n'a pas tenu ses promesses.

Cette soixantaine de départements auront la taille critique requise (environ un million d’habitants), pour concilier une démocratie enracinée dans les territoires et une efficacité économique et sociale. Quant à l’Etat, il demeurera la colonne vertébrale de la France et imposera notre pays dans la mondialisation.

Mais bon, cette réforme seigneuriale s'inscrit seulement dans la ligne voulue par les européistes. De grandes régions pour créer à terme les euro-régions et détruire l’Etat. Ils acquiescent finalement aux volontés de l’impériale Commission européenne.

 

Maxime Thiébaut

Délégué national à la Génération de la Reconquête (Debout la République)

Secrétaire départemental DLR de Saône-et-Loire