Cinéma

« Prémonitions », en ce moment au Nef de Chalon : notre petit doigt nous dit que vous allez aimer

« Prémonitions », en ce moment au Nef de Chalon : notre petit doigt nous dit que vous allez aimer

Vous désespériez de voir de nouveau un thriller de la trempe du Seven de David Finscher ? Allez donc voir Prémonitions, à l’affiche du Nef en ce moment. Notre petit doigt nous dit que vous ne le regretterez pas.

Parlons net : depuis Seven, de David Finscher, c’est-à-dire depuis presque vingt ans, votre serviteur d’Info-Chalon n’avait sans doute pas vu un thriller d’aussi bonne qualité que le long-métrage d’Afonso Poyart, en ce moment au Nef : Prémonitions.

Qu’il s’agisse du scénario, particulièrement bien ficelé et haletant, de la photographie ou encore du jeu des acteurs, notamment celui des deux acteurs principaux – Anthony Hopkins (John Clancy) et Colin Farrel (Charles Ambrose) -, on frôle la perfection. En tout cas, on ne s’ennuie pas une seconde devant cette histoire mettant en scène un duo d’agent du FBI qui, flanqué d’un médium ravagé par le décès de sa fille, tente d’arrêter ce qui, de prime abord, semble s’avérer être un tueur en série aussi redoutable et fascinant que celui incarné par Kevin Spacey dans Seven : le glaçant « John Doe ».

Ceci posé, ne prévoyez pas outre mesure, si vous ne résistez pas à la tentation de voir cet excellent film, de passer un moment purement en dehors du temps, de nature à vous vider la tête de tous vos soucis quotidiens. En effet, derrière le thriller, derrière l’ambiance fantastique et macabre, distillée par la présence d’êtres hors du commun car capables de voir ce que peu d’entre nous sont à mille lieues de déceler (John Clancy et Charles Ambrose), se cache en réalité une réflexion et de redoutables interrogations sur l’euthanasie et le droit de mourir dans la dignité. Deux sujets éminemment politiques. Un aspect qui ne dissuade nullement Info-Chalon de vous recommander de procéder dans les jours qui viennent à un petit détour par le cinéma Nef, ceci même si certaines scène peuvent parfois ôter l’appétit.

 

S.P.A.B.

[1] 1996. Durée : 2 h 10

Bande-annonce :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19428767&cfilm=13892.html

[2] 2015. Durée : 1 h 41

Bande-annonce :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19555503&cfilm=41696.html