Opinion de droite

230 km de frontières qui constituent une véritable opportunité pour la Bourgogne Franche-Comté pour François Sauvadet

 

Communiqué de presse

 

« Je me suis rendu aujourd'hui en Suisse à la Chaux de Fonds par le train des horlogers pour un déplacement qui a permis de réaffirmer ma volonté de faire de la coopération transfrontalière un axe central de la Bourgogne Franche-Comté en grand !

Après avoir pris le train des horlogers à Valdahon, en présence de Mireille Gasser, secrétaire générale de l’arcjurassien.ch et de François Mayor, consul général honoraire de Suisse à Lyon, Annie Genevard, députée-maire de Morteau et Théo Huguenin-Elie, maire de la Chaux de Fonds et président de l'Agglomération Urbaine du Doubs nous ont rejoints en gare de Morteau pour poursuivre le trajet jusqu’en Suisse, où nous avons été accueillis par M. Olaf Kjelsen, Ambassadeur suisse en charge des relations transfrontalières.

Après une découverte de la ville et de premiers échanges sur les problématiques transfrontalières, nous avons effectué une réunion de travail en présence de Jean-Nat Karakash, Conseiller d’Etat du canton de Neuchâtel et président d’arcjurassien.ch.

Notre ambition commune est de renforcer et de moderniser la coopération transfrontalière afin que nous nous saisissions pleinement de la chance que constituent ces 230 km de frontières entre notre Région et la Suisse.

Le premier enjeu consiste à renforcer l’attractivité touristique de l’espace transfrontalier. Des initiatives ont déjà été prises en ce sens en Suisse : la Bourgogne Franche-Comté devra s’y investir plus largement. J’ai ainsi proposé que la création du pass Unesco de Bourgogne Franche-Comté inclut également la ville de la Chaux de Fonds, elle-même classée au patrimoine mondial de l’humanité. Nous devrons également mieux valoriser le Massif jurassien, été comme hiver. La « route de l’absinthe » qui relie Pontarlier à Val-de-Travers devra également être mieux exploitée afin qu'elle devienne l'épine dorsale de l’attractivité touristique de cette zone.

La deuxième problématique concerne les transports, la mobilité. Les flux très denses de travailleurs transfrontaliers imposent de se saisir de la question avec volontarisme pour ne pas laisser se dégrader la situation. Je me suis ainsi engagé à travailler sur la modernisation de la ligne des Horlogers. Nous devrons également envisager des investissements sur nos routes qui permettraient leur désengorgement et autoriserait ensuite la mise en place d’un réseau de liaisons en bus plus importants. Le covoiturage et l’interopérabilité sont aussi des solutions que nous devrons accompagner.

J’ai insisté sur la nécessité de mettre en place une véritable stratégie concertée pour le développement local. Nous devrons ainsi travailler avec les entreprises suisses à l’adaptation de nos formations aux besoins des entreprises locales et former nos étudiants sur les métiers à forte technicité de l’horlogerie. L’évolution rapide des techniques impose une évolution rapide des formations.

J’ai enfin annoncé que l’Agence de l’Attractivité que je créerai comporterait un pôle transfrontalier.

Associer la Suisse à la Bourgogne Franche-Comté, c’est faire un couple gagnant-gagnant pour chacun de nos territoires, aussi bien en matière de développement économique, d’emplois et d’attractivité touristique. »