Opinion de droite

Gilles Platret, maire de Chalon sur Saône s'explique au sujet de Patrick Molinoz sur la question des menus de substitution

Gilles Platret, maire de Chalon sur Saône s'explique au sujet de Patrick Molinoz sur la question des menus de substitution

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

DE GILLES PLATRET MAIRE DE CHALON SUR SAONE

 

 

Curieuse interview que celle de Patrick Molinoz, Maire Parti Radical de Gauche de Vernarey-les-Laumes en Côte d’Or, dans l’édition locale de Chalon du Journal de Saône-et-Loire.

 

Sur le fond, comme l’indique Patrick Molinoz, par ailleurs co-président à mes côtés du Groupe de travail de l’Association des Maires de France (AMF) sur la laïcité, nous sommes d’accord, en particulier sur la fin des repas de substitution. Quoi de plus normal ? Je veux rappeler que le travail qui est mené au sein des instances de l’AMF repose sur le dialogue, l’écoute et le consensus.

 

C’est d’ailleurs ce travail en commun, mené dès les premières séances du Groupe de travail, installé juste après les attentats de janvier, qui m’a motivé dans ma décision relative aux cantines de Chalon.

 

Alors pourquoi Patrick Molinoz souhaite-t-il déclencher une polémique, aujourd’hui, sur la forme de ma décision, à 15 jours des élections régionales, en m’accusant à tort d’un « coup politique » ? Ne serait-il pas précisément en train d’opérer  un « coup politique » ?

 

Ce qui me le donne à penser, c’est que, dans la même interview, il se garde bien de rapporter les propos qu’il m’a tenus courant octobre au sujet des élus de gauche du Conseil municipal de Chalon dont il déclarait alors, qu’ils avaient eu tort de voter contre la fin des plats de substitution.

 

Je ne veux pas entrer dans la polémique. Je tiens simplement à rappeler, qu’en mars dernier, j’étais dans l’obligation d’annoncer aux familles chalonnaises l’intention de la collectivité de ne plus pratiquer de menus de substitution. C’est en effet au mois de mars que depuis de nombreuses années, les familles chalonnaises reçoivent les fiches d’inscription de leurs enfants dans les cantines pour l’année à venir.

 

Comment imaginer leur adresser un formulaire modifié sans les avoir au préalable informées ?

 

« La laïcité c’est la mesure », comme le souligne Patrick Molinoz. Je souhaite par conséquent à mon tour inviter les uns et les autres, en Saône-et-Loire ou en Côte d’Or, à plus de « mesure », particulièrement dans cette période troublée.