Politique de droite

François Baroin en VRP de Nicolas Sarkozy à Chalon sur Saône

François Baroin en VRP de Nicolas Sarkozy à Chalon sur Saône

En invitant François Baroin à Chalon sur Saône, Gilles Platret a réussi un joli coup. Venus de la Nièvre, de Côte d'Or et de Saône et Loire, ce sont quelques 300 personnes qui ont répondu favorablement à l'invitation lancée par les soutiens à la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire.

François Baroin est resté jusqu'à la dernière heure, l'un des plus fidèles de Jacques Chirac et il n'aura eu de cesse de le dire, au cours du meeting organisé dans les salons du Colisée à Chalon sur Saône. Un meeting départemental pour les sarkozystes qui aura rassemblé quelques 300 personnes alors qu'au même moment, c'est Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon et soutien de  François Fillon, qui organisait sa rentrée politique seul mais entouré de 400 personnes. C'est dire que tous les rassemblements politiques à l'heure des primaires de la droite sont surveillés comme du lait sur le feu afin de connaître les équilibres en jeu. 

Quoiqu'il en soit, François Baroin, a fait le job, rappelant son héritage lié à Jacques Chirac, tout en soulignant l'estime qu'il porte à Nicolas Sarkozy, pour avoir su "réunifier la famille" après les élections internes au parti en 2011. Le Sénateur de l'Aube que tout prédestine comme étant le futur pensionnaire de Matignon si d'aventure Nicolas Sarkozy devait dans un premier temps remporter la primaire, et remporter la présidentielle, a rappelé à l'envie "qu"on ne s'improvise pas Président de la République, il faut une longue expérience. J'ai été son Ministre de l'économie et on a géré la crise ensemble, je sais ce qu'il a fait pour la France et l'Europe avec Angela Merkel". 

Le quinquagénaire a profité du micro pour rappeller qu'il ne fallait pas compter sur lui pour dire du mal des autres candidats à la primaire de la droite. Une ambition personnelle qui a du mal à être copiée au regard des déclarations lues ici ou là par la plupart des candidats. 

François Baroin a appelé de ses voeux " à une compétition sincère et loyale. Il n'est pas question de revivre la querelle qui nous a menacé de mort. Il y a peu d'hommes capables de créer la synthèse. Il a pris ses responsabilités". 

Le respect des engagements devant les électeurs

Gilles Platret et François Baroin ont martelé le "dire ce qu'on fait et faire ce que l'on dit". Des propos qui devraient pas rester sans réponses de la part de l'opposition municipale, au regard des engagements de campagne pris en 2014 par Gilles Platret, sur le non-cumul des mandats. Pour autant, François Baroin a souligné que sous "la présidence de Nicolas Sarkozy, le parti avait remporé trois élections sur trois" même si les régionales n'ont pas eu le succès escompté. 

"Hollande, l'incarnation du mensonge parfait" pour François Baroin qui n'a pas lésiné sur les moyens afin de s'attaquer aux socialistes, passant au crible François Hollande ou encore Arnaud Montebourg, la figure locale. 

Laurent Guillaumé