PRESIDENTIELLE : 20 ans après le «21 avril 2002», Rémy Rebeyrotte s'interroge sur les hésistaitons de certains «élus de la République»

PRESIDENTIELLE : 20 ans après le «21 avril 2002», Rémy Rebeyrotte s'interroge sur les hésistaitons de certains «élus de la République»

Communiqué :
Est-on, oui ou non, un Elu de la République et donc un démocrate ?
Dans quelques jours, nous commémorons le triste 21 avril 2002. 
Lorsqu’est apparu, sur l’écran de télévision, le visage des deux finalistes de la Présidentielle de 2002, je n’ai pas hésité une seule seconde.
J’étais, à l’époque, Maire, Président d’une intercommunalité et Conseiller Général. J’ai immédiatement appelé à voter au second tour pour Jacques Chirac contre Le Pen et le FN.
20 ans plus tard, je suis surpris de voir que des Elus qui se disent Elus de la République et démocrates barguignent, hésitent, ne se prononcent pas, reportent leurs décisions ou parlent de « oui, mais » en faveur du candidat républicain et démocrate.

Bref, ils font le jeu de Le Pen et du FN, devenu RN. 
Quand on se dit gaulliste, social-démocrate, homme ou femme de gauche, homme ou femme de la droite républicaine, démocrate-chrétien, comment peut-on hésiter, ne serait-ce qu’une seconde, ou laisser penser par l’expression d’un doute, que l’on pourrait voter pour l’extrême-droite. Et que dire de ceux qui appellent au refus de vote, au vote blanc ou à l’abstention.
J’espère, je souhaite vivement, qu’ils se ressaisissent. Ils ont encore quelques heures et quelques jours, mais très peu, pour cela !


Rémy REBEYROTTE
Député de Saône-et-Loire