Le Parquet du Tribunal judiciaire parle d’un « gros coup de filet ». Suite à une enquête complexe, une opération d’envergure a été conduite à Chalon-sur-Saône, à Champforgeuil, mais aussi à Lyon et à Montpellier, par une cinquantaine de policiers de la PJ de Dijon, et une trentaine du département, ce 20 janvier au matin.
Il est né au Creusot, il vit chez ses parents à Montchanin, ou chez sa chérie. Il a 43 ans. Sa chérie, elle, vit à Ouroux. Au mois de septembre dernier, il est condamné à 6 mois de prison assortis d’un sursis probatoire parce qu’il l’avait frappée. Le cadre judiciaire posé lui interdit le moindre contact avec la victime. Quelques semaines plus tard il retourne vivre chez elle. Pourquoi ? « Y avait encore des sentiments. » Ah ! Les sentiments !
, dit la présidente Caporali au prévenu qui se tient devant elle, ce lundi 18 janvier. Lui, 54 ans, ouvrier agricole, se tient bien droit, jamais ne hausse le ton, sa franchise désarme : « J’arrivais pas à les gérer. »
Elle dit de son père : « c’est un méchant papa », « pas gentil avec maman et avec moi », « maman pleure », « il tape maman et me dit d’aller dans ma chambre », « moi j’entends tous les gros mots », « faites qu’il soit en prison ». Elle a 5 ans.
Il a 24 ans, vit habituellement chez sa mère pas loin de Chalon, poursuit avec succès un cursus universitaire à Dijon, mais l’autorité publique lui est tombé dessus il y a deux jours, en venant perquisitionner le domicile parental. Le 3 janvier, une veille informatique repère le téléchargement de fichiers à caractère pédopornographique.
Quand le véhicule des pompiers arrive rue Saint-Helens à Chalon-sur-Saône, le 23 novembre dernier, il est minuit vingt. Le second confinement tient la population chez elle, la rue est déserte, le calme règne. Au milieu de la chaussée, une poubelle en feu. Le silence en devient angoissant. Les pompiers descendent du camion, sortent la lance, et les tirs de mortier* éclatent. « Un guet-apens », dit la représentante du SDIS 71, à l'audience des comparutions immédiates, ce jeudi 14 janvier 2021.
C’est l’histoire de gens qui vivent en couple, qui ont eu une enfant, âgée de 7 ans, présente à l’audience, joliment nattée et obligatoirement masquée. Le père est dans le box, car sa compagne a posé plainte contre lui pour des coups et des insultes, en présence de l’enfant et y compris contre elle, mais a minima. La femme a ensuite retiré sa plainte.
Pour vous accompagner dans votre shopping et soutenir les commerces de proximité, votre bus est gratuit les samedis 23 et 30 janvier, puis 6 et 13 février 2021
Cela restera comme une belle histoire de Noël... Ce vendredi matin, vers 10h35, deux fonctionnaires de Police ont été appelés par un témoin indiquant qu'une femme se trouvait dans le Canal du Centre à Montceau
Le 7 octobre 2019, l’OCRVP - office central pour la répression des violences aux personnes - dont les bureaux sont à Nanterre, repère un internaute qui lors d’échanges sur le net, écrit avoir agressé sexuellement une fillette de 8 ans et avoir des clichés de cette agression. L’OCRVP transmet au parquet de Chalon-sur-Saône lequel ouvre une enquête préliminaire et demande à la compagnie de gendarmerie départementale de Louhans d’investiguer.
Dans la nuit tôt arrivée, ce vendredi 18 décembre en fin d’après-midi, a retenti le bruit d’une détonation, d’un coup de feu, du côté des berges du lac du Plessis.
Dernier jour du procès devant la Cour d’assises de Saône-et-Loire de Catherine de Conto, accusée d’avoir tué son fils de 8 ans, Luca, dans la nuit du 4 au 5 février 2018. Clémence Perreau, avocat général a requis une peine de 25 ans de réclusion criminelle et un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans.
Il est plus de 18 heures, ce jeudi 17 décembre, lorsque la présidente interroge Catherine de Conto, l’accusée, au 4e jour de son procès devant la Cour d’assises de Saône-et-Loire. Dans la nuit du 5 février 2018, cette mère a étouffé son fils, âgé de 8 ans. Elle l’a tué alors qu’il dormait, puis a mis en scène un cambriolage.
D’une phrase, la fille aînée de Catherine de Conto résume les heures d’intervention des experts psychiatre et psychologue qui ont exposé leurs rapports, ce mercredi 16 décembre, devant la Cour d’assises de Saône-et-Loire. L’accusée a avoué avoir tué son fils âgé de 8 ans, avoir commis ce crime impensable. Qu’est-ce qui peut expliquer son passage à l’acte ?
Au second jour du procès de Catherine De Conto, ce 15 décembre 2020, devant la Cour d’assises de Saône-et-Loire pour avoir volontairement donné la mort à son fils Luca, au beau milieu d’une nuit en février 2018, la Cour a diffusé l’enregistrement audio de l’appel que la mère a passé au SAMU vers 1h30 du matin.
Le premier jour du procès de Catherine De Conto aux assises de Saône-et-Loire a donc recueilli ses aveux : elle a tué son fils âgé de 8 ans dans la nuit du 4 au 5 février 2018. Mais cet aveu ne suffit pas, car il ne dit pas comment elle a imaginé faire croire à un cambriolage, ni pourquoi elle a commis cet acte. Elle soutient ne pas avoir utilisé un sac plastique pour étouffer le petit : servait-il à maquiller l’homicide ? Retour sur une journée éprouvante.
Le tatoueur est également tatoué, c’est l’évidence, parce qu’un tatoueur non tatoué ça sent le fake. De toute façon, c’est une histoire de carburant et de pièces détachées qui les amène en comparution immédiate, pas une histoire de tatouages. Les tatouages les ont rapprochés, seront-ils frères de casiers judiciaires ?
« hagard, alcoolisé ». « Il semble perdu. » De fait, son état général s’était dégradé. Les différents professionnels qui l’entourent s’en étaient aperçus, et on était à ça de le faire hospitaliser d’office. Pour des raisons qu’on ignore, les policiers ont dû l’approcher, ce mardi 8 décembre, et depuis il est incarcéré.
Pendant que les gens qui vivent dans les téléfilms de Noël se gavent de chocolat chaud en recherchant l’esprit de Noël qui les a désertés, dans la vraie vie nombre d’entre nous continuent d’en baver, pour des raisons multiples et variées, dont certaines les amènent à la barre du tribunal civil.
Un des deux prévenus, un Creusotin, a été jugé en comparution immédiate. Il passera Noël en prison et bien au-delà puisqu'il fêtera ses 21 ans derrière les barreaux.
Puis ils décident de vivre ensemble, ils se confrontent à leurs limites respectives, fin du conte. Il est à la barre, campé sur ses jambes, elle est assise sur le banc des parties civiles, serrant contre elle les pans de sa veste. L’audience sera longue, ce lundi 7 décembre, car il est poursuivi pour violences habituelles (pendant 1 an) mais maintient que c’est elle qui le poussait à bout.
Il est 17h10 lorsque l’escorte introduit le prévenu dans le box. C’est un homme âgé de 30 ans nous apprend le rôle. Sans cette information nous ne l’aurions pas deviné, tant sa silhouette offre un mélange contrasté de traits très juvéniles et de signes inverses. Il est en détention provisoire depuis le 22 octobre 2019.
« Je prends un médicament pour m’arrêter de penser, parce que mon cerveau tourne tout le temps : ce que je vais devenir, ce que je vais faire… Il m’est arrivé beaucoup de choses dans ma vie, et pas que des choses faciles. J’ai l’impression que quand je veux construire, ça ne marche jamais. J’avance pas. J’ai des crises d’angoisse à cause de ça, je fais de la dépression, et voilà. » Sa voix se cassait un peu, il s’est mis à pleurer.