Chalon dans la rue

Au Majorelle, "c'est un peu long des fois", dit le patron, "mais c'est bon et c'est maison"

Au Majorelle, "c'est un peu long des fois", dit le patron, "mais c'est bon et c'est maison"

Où peut-on bien manger pour le festival des arts de la rue de Chalon, quand on n'est pas du coin ??? Les recommandations d'Info-Chalon.com. Cette fois-ci, focus sur Le Majorelle, place Saint-Vincent.

Faut-il présenter Xavier, le taulier du Majorelle, situé place Saint-Vincent, à Chalon-sur-Saône ? Tellement de Chalonnais y ont leur rond de serviette… on risquerait de le vexer. On va quand même le faire, pour les festivaliers de Chalon dans la rue qui ne sauraient pas où bien manger sans se faire arnaquer.

(Xavier)

Car une des particularités du Majorelle, et votre serviteur qui y a ses habitudes peut en témoigner, c’est de ne pas profiter du festival pour gonfler les prix, ce qui peut arriver dans d’autres établissements dont on taira le nom par charité (et aussi pour éviter de finir pendu à un réverbère). La carte est la même. C’est toujours un régal. Quant au temps pour être servi, il ne change pas. Comme le reconnaît très bien Xavier, « c’est un petit peu long des fois, mais c’est bon et maison… ». Autrement dit, Chalon dans la rue ou pas, Xavier, sa cuisinière Sophie et ses serveuses attitrées (Béatrice et Cassandra) n’ont pas prévu de se faire un ulcère, même si, pour l’occasion, des serveuses (Gwenaelle et Adélisa) ont été recrutées pour absorber une fréquentation toujours en hausse au moment du festival.  

(Cassandra et Sophie)

(de g. à d. : Sophie, Adélisa et Gwenaelle)

(Béatrice)

Xavier, ça fait 17 ans qu’il est là. S’il ne néglige pas Chalon dans la rue, durant lequel il passe jusqu’à 30 fûts de bière en terrasse et éprouve toujours du plaisir à voir revenir les mêmes festivaliers belges et hollandais, il tient à rappeler qu’il tourne du 1er janvier au 31 décembre, c’est-à-dire 360 journées, en dehors des 5 jours du festival.

 

S.P.A.B.

 

(Marie-Claude et Dominique, des habitués du Majorelle que Xavier appelle, non sans raison, « les champions du monde du festival ». « Non sans raison car cela fait 30 ans que ces deux Chalonnais prennent leurs congés pour faire le festival.)