Opinion de gauche
"Pour une rentrée de lutte des classes !" plaide les anti-capitalistes de Saône et Loire
Publié le 05 Septembre 2018 à 17h55
Le pouvoir semble fragilisé, par l’affaire Benalla, par ses réformes impopulaires, mais il veut continuer à frapper fort contre le monde du travail.
Avec l’affaire Benalla, on a pu voir les mœurs politiques du gouvernement, qui ne sont pas sans rappeler les barbouzeries qu’ont toujours utilisées ceux d’en haut. Ultra-libéralisme et autoritarisme marchent main dans la main...
Les attaques de Macron provoquent aujourd’hui des désillusions. La démission de Hulot est un premier aveu : la politique de Macron est incompatible ne serait-ce qu’avec un léger saupoudrage verdâtre… Avec ce mini-remaniement, l’État-major n’est pas complètement en ordre de bataille pour cette rentrée.
Le cafouillage autour du prélèvement à la source n’est donc pas un problème technique, mais révèle les difficultés politiques à imposer une réforme qui n’est populaire auprès de personne, surtout pas auprès des contribuables qui vont voir leur paye drastiquement réduite.
L’agenda de choc du gouvernement va continuer
Après des années et des années de saignées dans les postes de la fonction publique, le rapport CAP 22, annonce une offensive sans précédent contre les services publics et les fonctionnaires. Après la suppression des emplois aidés (déjà plus de 260 000), 30 milliards d’économies sont préconisés. Refonte administrative, ouverture au privé, généralisation des contractuels, etc. tous les secteurs vont être touchés.
La question des retraites revient également : attaque contre le régime de répartition, développement de la retraite à points, introduction de la capitalisation, etc., avec comme conséquence des pensions de retraites de plus en plus réduites. A l’opposé du discours sur l’égalité de traitement, ce sont bien les inégalités qui vont exploser pour l’ensemble du monde du travail.
Enfin, il y a l’odieuse politique de Macron sur la question des migrantEs. La récente loi asile immigration a drastiquement durci les conditions d’accueil, tandis que le rapport du HCR publié lundi est là pour nous rappeler qu’aujourd’hui, « une personne sur 18 tentant la traversée par la Méditerranée centrale meurt ou disparaît en mer, tandis que c’était une personne sur 42 au cours de la même période de 2017 ». La politique de l’État français reste bien criminelle.
Unitaire, radical, anticapitaliste
Après le mouvement du printemps dernier, il reste à construire une opposition sociale et politique afin d’infliger une défaite à Macron.
Les directions syndicales ne sont pas en ordre de bataille, mais une première date existe, le mardi 9 octobre, à l’appel de la CGT, FO, Solidaires, des organisations de retraitéEs, d’étudiantEs et de lycéenEs... Il faudra aller plus loin qu’une seule journée de grève, mais ce premier test de l’après-printemps est une marche à ne pas rater.
D’autres points d’appuis existent : la grève des cheminotEs le 18 septembre ; une nouvelle journée de manifestation des Ford à Bordeaux samedi 22 septembre...
Enfin, la construction d’une opposition digne de ce nom à Macron signifie aussi des clarifications politiques. Il faut en particulier gagner la liberté de circulation et d’installation pour les migrantEs. Contre les licenciements, il s'agit de défendre des mesures radicales pour récupérer l’argent des aides publiques et interdire aux actionnaires et aux grandes compagnies les fermetures d’usine, les prétendus « plans de sauvegarde de l’emploi », les licenciements.
Après des semaines difficiles pour Macron et ses sbires, la clé de la situation reste bien la construction d’une unité d’action ferme contre ce gouvernement. TouTEs ensemble, le slogan du printemps dernier, « même Macron, même combat ! », doit continuer à résonner en cette rentrée.
jean-guy Trintignac pour le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) 71
-
Musée Denon : ‘De Terre de Bois’, une exposition d’objets découverts du temps des mérovingiens et des carolingiens
-
Le contrôle technique obligatoire des véhicules des deux et trois roues. Le premier contrôle pour Sécuritest Chalon Sud était … une Harley-Davidson !
-
Jusqu’à 15 cm de neige annoncés sur les massifs de Bourgogne-Franche Comté !
-
Le contrôle technique des deux-roues démarre lundi... et "c'est la grande panique"
-
FOIRE AUX PLANTES DE LA FERTE - Un nombre de visiteurs inédit pour l'ouverture ce samedi matin de l'édition 2024
-
Gros épisode de grésil sur la Côte Chalonnaise
-
A6 – le diffuseur de Chalon nord devient Chalon centre
-
A l’impossible Messmer n’était tenu à Chalon
-
Samedi 27 avril à La Billebaude : « Renaud, comme un enfant perdu »
-
FOIRE AUX PLANTES DE LA FERTE - 9000 visiteurs enregistrés pour la seule journée de samedi... et ça se poursuit ce dimanche
-
La grande exposition Playmobil du week-end des 20 avril de 10h00 à 18h00 et 21 avril de 10h00 à 17h00 est en pleine préparation au club de foot de Châtenoy le Royal.
-
Dimanche 14 avril, Odette Jacquet a fêté ses 100 ans en compagnie de ses enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants et amis.
-
La grande exposition de véhicules de collection organisée par le club "Ami Deuche Chalonnais", c’était ce dimanche 14 avril au château de La Loyère.
-
La promotion 520 de l'école de gendarmerie de Chaumont vient rendre hommage à Paul Michelot
-
Le Grand Chalon sort le carnet de chèque en faveur des locataires de l'OPAC aux Près Saint Jean.
-
Gilbert Montagné annonce la couleur : l’embrasement général de Chalon !
-
Une nouvelle aventure chocolatée arrive à La Thalie !
-
Paul Emile Eugène Michelot arrêté à Saint Rémy le 16 Août 1944 par la gestapo devient le Parrain de la 520ème promotion de l’Ecole de gendarmerie de Chaumont.
-
Sur les traces de « La Grande Vadrouille » : une visite guidée inoubliable à Meursault
-
OÙ et QUOI donner à Chalon et ses environs ? (2) Donner ses objets encombrants
-
Ancienne conseillère funéraire chez ROC ECLERC, Laura REBIMBA passe du noir à la couleur en devenant décoratrice et coordinatrice de travaux.