Saint-Rémy

Belle tranche de rire avec les comédiens de « Coup de Théâtre Sennecéen » invités par LouXis

Belle tranche de rire avec les comédiens de « Coup de Théâtre Sennecéen » invités par LouXis

La troupe « Coup de Théâtre Sennecéen » a donné une représentation pour l’association san-rémoise LouXis devant une belle assistance rassemblée à l’Espace Georges-Brassens



Certains étaient peut-être venus voir Adrien Hardy sur les planches et auront été déçus de son absence. L’ancien champion olympique d’aviron étant retenu par ailleurs. Mais ils se seront vite consolés en passant un bon moment avec six de ses amis comédiens en pleine forme dans le célèbre vaudeville de Gérard Levoyer « Week-end à Deauville ».


Durant près de deux heures cette pièce en 4 actes, dans la plus pure tradition de Feydeau ou de Barillet et Grédy, nous a fait partager l’existence de Simon, un professeur de chant amoureux de la femme de son ami, de Mélanie, la femme de l’ami, qui ne se laisse pas séduire, et de Clément, l’ami, qui n’hésite pas à tromper sa femme. Ajoutez-y Gisèle, la maîtresse de l’ami, délaissée et toujours au bord de l’hystérie, Ursule, la sœur de la femme de l’ami, une myope nymphomane, et enfin Jean-Loup, ami d’enfance de l’ami, un cycliste efféminé.


Les spectateurs, au premier rang desquels figuraient Sandra Guinot et Jérôme Vincent, adjoints, représentant Florence Plissonnier, maire de Saint-Rémy, n’ont pas vu le temps passer, Viviane Pelus et ses compagnons ayant mené la pièce tambour battant. Bien aidés par de nombreux rebondissements, par des imprévus hilarants s’enchaînant à une cadence infernale et par des dialogues mordants et d’aujourd’hui. Comme par exemple lorsque Simon dit à son élève « Mélanie, j'ai des fourmis dans les bras » et que cette dernière lui répond «ça m'étonnerait, j'ai mis du produit ce matin, il n'y a plus une seule fourmi dans la maison ». Une réplique intervenant au début et donnant le ton pour la suite. 


Si Adrien Hardy n’était pas là, Louis était bien présent avec sa maman Céline et son papa Benoît. Louis, ce garçonnet de 5 ans, atteint de « X fragile », maladie génétique rare et héréditaire, première cause de retard mental en France. Louis pour qui une association a été créée au printemps dernier afin de financer ses soins et ses frais de garde.

G.H.T.