Chalon sur Saône

REFUGIES UKRAINIENS en Saône et Loire - "Je voulais tout simplement vous dire Merci"

REFUGIES UKRAINIENS en Saône et Loire - "Je voulais tout simplement vous dire Merci"

Yves Séguy, Préfet de Saône et Loire, a convié Unité locale de La Croix Rouge, Banque Alimentaire, Emmaüs et les Restos du Coeur pour faire un point d'étape sur les dispositifs d'accueils des Ukrainiens.

"Vous êtes l'épine dorsale du dispositif d'accueils, de cette main tendue" a lancé Yves Séguy, Préfet de Saône et Loire, accompagné d'Olivier Tainturier, Sous-Préfet de l'arrondissement de Chalon sur Saône. Un petit moment en tête à tête au sein des locaux de l'Unité Locale Chalonnaise de la Croix Rouge, afin de remercier les acteurs de l'accueil réservé aux réfugies Ukrainiens, tout juste un an après le début du conflit. 

Autour de la table, les bénévoles de la Croix Rouge, ceux de la Banque Alimentaire de Saône et Loire, d'Emmaüs ou encore des Restos du Coeur. Tous ont eu à coeur de partager leurs retours d'expérience de ce moment unique dans leur vie de bénévoles. 

Plus d'un millier de déplacés Ukrainiens sont passés à travers le dispositif d'accueil, soit pour le transit soit pour être accueillis sur un terme plus long. A ce jour, ce sont 550 personnes qui sont hébergées dans le département, a rappelé le Préfet de Saône et Loire. 

L'idée de ce petit moment étant aussi de s'appuyer sur ce retour d'expérience de terrain pour affiner les mesures . "Un rôle d'acteurs solidaires que je tenais à saluer personnellement". 

La piste de l'intégration portée par les services de l'Etat

"Comment on s'en sortira ? Nul ne le sait" a lancé le Préfet de Saône et Loire, invitant chacun à poursuivre sa mission, considérant que l'enjeu majeur étant désormais celui de l'intégration au sein de la République des déplacés Ukrainiens. "Tous les enfants sont scolarisés et c'est là un enjeu majeur pour l'avenir". 

Hébergement mais aussi et surtout ameublement ont été abordés au cours de la réunion, parce que l'un ni va pas sans l'autre. Un état des lieux des hébergements, de la mobilisation des travailleurs sociaux et des blocages a été dressé. Le mot de la fin, est sans doute revenu à Aurélien Chevalier, directeur local de l'Urgence et du Secourisme, qui a fait part de l'impact psychologique sur les bénévoles de cette prise en charge. Une situation que le Préfet a avoué ne pas avoir pris la mesure. 

Laurent Guillaumé