Le Collectif Féministe Antifasciste de Saône et Loire pointe la "rhétorique coloniale, raciste et sécuritaire" du maire de Chalon sur Saône

Communiqué de presse - Collectif Féministe Antifasciste 71

Ce 1er juin, Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône et porte-voix zélé de la droite réactionnaire, a pris un arrêté interdisant les manifestations de soutien à la Palestine et l’affichage du drapeau palestinien dans l’espace public. Une attaque frontale contre les libertés fondamentales.

Sous couvert de « maintien de l’ordre », cette décision assume un amalgame dangereux et mensonger: celui qui lie, de façon complètement abrutie, les prétendues « émeutes » à la solidarité avec le peuple palestinien. Une rhétorique coloniale, raciste et sécuritaire, qui vise à faire taire toute expression de soutien aux peuples en lutte.

Mais le soutien aux opprimé·es ne sera jamais un trouble à l’ordre public. Il est un devoir moral et politique. Interdire un drapeau, c’est choisir le camp de ceux qui bombardent, colonisent et tuent.

Nous ne plierons pas. La solidarité est notre arme, elle ne se dissout pas dans les arrêtés municipaux.